Dans la bande dessinée Ultimate X-Men, Wolverine révèle que son facteur de guérison lui permet effectivement de se faire tatouer – mais il y a un hic.
En matière de tatouages, d’innombrables personnes se sont fait tatouer pour des raisons diverses, comme se souvenir d’un être cher, montrer son appréciation pour un personnage préféré ou commémorer un moment ou une fête particulière. Mais pour X-Man Wolverine il semblerait que bien qu’il ait été tatoué plus d’une fois au fil des ans, son facteur de guérison mutant avancé lui laisse une toile blanche poilue.
Dans Ultimate X-Men #48, qui se déroule dans un univers Marvel alternatif, les X-Men adolescents réimaginés sont toujours confrontés à la mort de leur équipier Beast et enquêtent sur le meurtre de quatre mutants par un autre mutant. Dans cette histoire écrite par Brian K. Vaughn et illustrée par Brandon Petersen, la version ultime du méchant de longue date des X-Men, M. Sinister, est présentée comme Nathaniel Essex, un ancien scientifique musclé et tatoué dont les expériences sur lui-même ont abouti à des hallucinations d’un « Seigneur Apocalypse » qui lui a ordonné de tuer dix mutants. L’Institut Xavier étant sur les nerfs à cause du ciblage des mutants, Charles Xavier confine ses jeunes X-Men dans la cour de l’école et autorise à contrecœur les membres plus âgés, dont le toujours grincheux Wolverine, à se rendre en ville pour tenter de trouver ce tueur de mutants. Une fois dans la ville, l’équipe se divise en trois équipes distinctes pour couvrir plus de terrain. Wolverine et Storm, qui pleure toujours la mort de son ex-petit ami Beast, couvrent les rues du centre-ville.
Pendant que les autres membres de l’équipe s’occupent de leurs propres défis individuels au cours de leurs missions, Logan et Orroro se retrouvent sur l’emblématique place Saint-Marc dans l’East Village. Alors que Wolverine s’inspire de la philosophie des individus désillusionnés et frustrés pour métaphorer la frustration de Storm et les perspectives actuelles dues à la mort de Beast, ils tombent sur un studio de tatouage où Logan se souvient d’un détail important de la photo d’identité judiciaire de Sinister. Lorsque Storm demande à Logan quand le carcajou, qui vit depuis longtemps, est devenu un tel expert en tatouages, il révèle qu’il en a fait quelques dizaines au fil des ans, mais que son facteur de guérison mutant les traite comme des cicatrices, de sorte qu’elles finissent par s’effacer en quelques heures.
Ce moment hilarant en dit plus sur Wolverine et son processus de pensée qu’on ne le pense. Tout d’abord, le fait qu’il en ait eu des dizaines au fil des ans prouve que Logan ne se soucie pas de l’argent ni de la douleur que représente un tatouage, pour lui cela doit s’apparenter à la démangeaison d’une blessure qui se guérit. Deuxièmement, son corps, avec son facteur de guérison mutant, traite toute sorte de changement non naturel comme s’il s’agissait d’un anticorps attaquant une entité étrangère… Il détruit la « menace » et guérit ensuite son hôte. Cette version de Carcajou a une interprétation intéressante de son facteur de guérison emblématique, car nous l’avons vu guérir de blessures brutales ou débilitantes de toutes sortes de façons, certaines différentes de son inspiration principale. Troisièmement, cela prouve à quel point Logan est prêt à coucher avec une femme. Sa brève liaison avec la Marvel Girl/Jean Grey de cet univers a été une source constante de frictions entre lui, elle et son petit ami Scott Summers et, compte tenu du fait que ses homologues du courant dominant ont déjà eu des amants féminins, il ne serait pas étonnant que Logan endurait un peu de douleur et d’encre juste pour entrer dans la chambre de quelqu’un.