Joker/Harley : Criminal Sanity #6 revient sur le début de la folie meurtrière du Joker, ainsi que sur la réaction des médias qui l’ont dépeint comme un héros.
Avertissement : contient des spoilers pour Joker/Harley : Criminal Sanity #6 !
Pleine de toxicité et d’intensité, la relation entre Harley Quinn et le Joker est devenue tristement célèbre parmi les fans. Les comics récents ont dépeint une Harley plus indépendante se séparant du psychotique Joker, mais dans la nouvelle série sombre Joker/Harley : Criminal Sanity, les deux ont été complètement redessinés. Joker/Harley : Criminal Sanity #6 se concentre sur le Joker comme un tueur fou, mais avec un peu de twist.
Le numéro s’ouvre sur le Joker préparant un cadeau pour le Dr Harley Quinn, psychologue criminel. Les lecteurs peuvent voir de près ce méchant remodelé dans un style de folie parfaite. Au fur et à mesure que la bande dessinée se poursuit, les projecteurs se tournent vers la série de meurtres perpétrés par le Joker au cours des années précédentes. Il laisse également un cintre dans la bouche de la victime, formant un faux sourire que les enquêteurs peuvent trouver. Alors que ces meurtres apparaissent comme incroyablement impitoyables les médias trouvent une façon tordue d’en parler.
Alors qu’il regarde les informations, le Joker les trouve en train de parler de ses motivations. Bien que ses actions soient peu attrayantes, les médias révèlent que les victimes du Joker étaient toutes coupables d’avoir abusé de leurs jeunes fils. Ils dépeignent le tueur non pas comme un psychopathe, mais comme un justicier. Ils vont même jusqu’à le comparer à Batman. Cette étrange comparaison ne fait que le mettre en colère, et il est choqué de constater que le sentiment qu’il a instillé dans le public n’était pas la peur, mais le confort.
Aucune version du Joker n’a jamais vraiment cherché à apporter la sécurité au public, et cette représentation de lui n’est pas différente. Il peut être difficile de comprendre comment quelqu’un peut considérer un tueur comme un héros. Cependant, dans le contexte, ce n’est pas aussi sauvage qu’on pourrait le penser. Gotham s’était habituée au confort que Batman avait apporté à la ville. À l’époque des meurtres du Joker, Batman avait disparu pendant quelques semaines. Il a laissé derrière lui une ville autrefois protégée pour s’en remettre à des forces de l’ordre débordées. Il n’est pas surprenant que le public se soit tourné vers la première personne qui a imité les actions de Batman pour se rassurer.
Ce numéro montre vraiment où le nom de Joker/Harley : D’une manière ou d’une autre, malgré son comportement psychopathe flagrant, le Joker est dépeint par les médias comme une sorte de héros sinistre, une nouvelle tournure du manteau « The Dark Knight ». Gotham s’est transformée en un paysage sans espoir et plein de peur. Poussée par cette peur, la ville ne comprend pas le danger qu’elle encourt en glorifiant les actions du Joker/.